Témoignages Compostelle

Publié le 4 Décembre 2014

Eté 2014        

Par hasard, j’ai découvert la plaquette d’Armand LAVIALLE et ce fût un déclic. J’étais habitée par cette idée de pouvoir faire ce chemin un jour mais n’avais jamais rien d’arrêté.

Aussitôt, j’ai pris contact avec lui, et petit à petit j’ai mis en place la préparation de cette randonnée .Grâce à Armand, j’ai pu partir une semaine sur le chemin de St Jacques de Compostelle fin juin 2014. (Nous avons eu très chaud).

Ce fût une expérience remplie de bonheur, de bien être, une sensation d’apaisement, une joie immense, le fait d’être arrivée sans le moindre problème (ampoules, tendinite, ou autres …) j’ai souhaité garder le sac à dos durant toute la marche voulant faire ce chemin comme une vraie Pèlerine… C’est très physique mais à la fin de chaque étape c’est l’extase devant la beauté des paysages, la découvertes de beaux petits villages et les belles rencontres faites chaque jour tout au long du chemin….et le partage avec les pèlerins au moment des repas, des soirées dans les gîtes et les dortoirs. Le fait de n’avoir dans son sac à dos que l’essentiel ne fût par évident pour moi, mais je suis revenue riche de ce chemin car dans la vrai vie, nous nous compliquons avec ce qui est superficiel et matériel ce n’est pas la vraie vie.

Nous étions un petit groupe de trois avec, Armand, Philippe et moi ; nous avons marché à l’unisson, nous avons partagé cette belle marche qui mentalement a changé mon regard sur la vie quotidienne. Ce fût très agréable ;

Je suis très heureuse d’avoir réussi mon défit, ce fût mon chemin intérieur qui a donné un sens à ma vie Je suis prête à repartir l’année prochaine et là peut être pour 15 jours.

Annie

J’ai confié un de mes patients à Armand pour une semaine sur le Chemin. Ce fut une réussite totale.

Le rêve de Philippe, atteint d’une déficience mentale modérée, qui l’a empêché d’avoir un métier et rendu tributaire de sa famille (il vit chez sa mère), était d’aller marcher sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Il m’en parle en consultation. Je lui donne la plaquette d’Armand et la grande aventure avait commencé.

Il est revenu au bout d’une semaine de marche, ravi, « transformé » comme dit sa maman, étant plus autonome et ne rêve plus que d’une chose, … repartir.

Docteur C. Paillard

Saint-Jacques une partie de plaisir ?

Que nenni ! J'ai parcouru le chemin en trois étapes :

2007 : Angers - Bordeaux

2008 : Bordeaux - Bilbao

2009 : Bilbao - Compostelle

Ah si j'avais connu Armand plus tôt ! Voici les désagréments que j'aurais évités:

Première étape trop longue : marathonien, sportif donc, j’ai surestimé mes forces. Parti le premier matin, tôt, pour accomplir plus de 40 kms, je m’étais figuré que j’arriverais chez un ami à Ambillou-Château en fin de journée. En fait, j’ai dû m’arrêter à Brissac après trente kilomètres de souffrance, les pieds ampoulés ! Mahousses les ampoules, des œufs de pigeon ! Heureusement l’ami est médecin, son épouse infirmière … ils me soignent et je repars, le sac à dos délesté de 3kgs.

Ah ! le sac à dos ! J’en avais pourtant lu de la littérature à ce sujet. J’avais bien appris la leçon : pas plus de 10 kgs ! Oui mais bon, avec un peu de tolérance, j’arrivais à 13 kgs ! C’était trop … 3 kgs de trop ! Ah ! si Armand avait été là avant !

Oui, s’il avait été à mes côtés, j’aurais évité les grands moments de solitude que j’ai traversés en cheminant à travers les Landes … Le parcours français en prenant la voie de Tours (via turonensis) est agréable pour ceux qui cherchent à se couper du monde. Pour un communicant comme moi, ce fut une grosse galère !

Le pire dans cette affaire, c’est lorsqu’on se trompe de chemin et que l’on parcourt 2 parfois 5 voire 10 kms supplémentaires. Je me souviens de m’être totalement égaré dans la région de Niort. Complètement épuisé, j’ai dû faire appel à une sympathique villageoise qui m’a conduit à l’hôtel le plus proche. Il faut dire qu’en plus des ampoules, je souffrais d’une sciatique carabinée et de la maladie de Lyme.

J’aurais bien eu besoin de soins réguliers ou du conseil avisé d’un accompagnateur qui m’aurait dit de …rentrer chez moi.

Que dire de l’angoisse de ne pas être sûr de trouver un hébergement pour la nuit suivante ! Combien de repas « sautés » pour ne pas avoir été prévoyant dans mes achats du quotidien ?

Vraiment, oui vraiment, je regrette de ne pas avoir connu Armand … avant !

Si je repars un jour, je ferai, c’est sûr, appel à ses services !

Fabrice

Mon fils Philippe sur le Chemin de Saint Jacques

Avant de partir marcher, mon fils Philippe, a vu un film et des documentaires sur le Chemin de Compostelle. Cela a pris de plus en plus de place dans son quotidien et il me parlait de plus en plus souvent de son désir de partir pour Compostelle. Mon fils est légèrement handicapé. Il lui est donc impossible de partir seul et de gérer son argent. C'est son médecin, qui connaissait son désir d'entreprendre cette aventure qui lui a conseillé Armand Lavialle.

Avant la marche du Puy-en-Velay à Nasbinals, Philippe avait tendance à s'isoler, à se réfugier dans sa chambre lorsque des amis ou la famille venaient à la maison. Lorsqu'il est revenu, ravi, de sa semaine de marche, j'ai du mal à le croire tellement mon fils est méconnaissable Philippe participe aux tâches ménagères régulièrement. Il met la table et il fait la vaisselle à ma grande surprise. Il décore également le sapin de Noël au mois de décembre. Il gagne en maturité. Armand Lavialle me relate que, petit à petit, durant la semaine, il s'est mis à communiquer avec les autres marcheurs. Depuis son retour, il est nettement plus ouvert aux autres. Les bénéfices son tellement conséquents et son enthousiasme réel que Philippe a décidé de repartir sur le chemin de Compostelle et cette fois pour une marche de 15 jours du Puy-en-Velay à Conques.

Témoignage de la mère de Philippe

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